Opération Espadon (2001)Réalisateur : Dominic Sena
Genre : Action
Synopsis :
Ancien hackeur, Stanley Jobson n'a plus le droit de toucher à un clavier d'ordinateur sous peine de retourner en prison. Mais Gabriel Shear, un étrange criminel, lui fait une offre qui lui permettra de récupérer la garde de sa fille.
Après avoir travaillé aux cotés de Jerry Bruckheimer sur 60 Secondes Chrono, le réalisateur Dominic Sena se tourne vers Joel Silver et signe un nouveau film d’action intitulé Opération Espadon. Sous la couche de filtre photographique et musique techno qui nimbe cette production se cache le script de Skip Woods, qui appose à cette banale histoire de braquage une lecture à double fond chargé de donner une densité supplémentaire à l'intrigue. Le monologue d’ouverture assuré par un John Travolta littéralement habité par son personnage de cyber-terroriste tente de créer ce vertige, arguant autour de l'évolution technologique et d’un genre qui n’ose pas dépasser la limite. "On aurait presque un goût de cervelle en bouche". Quelques minutes plus tard, Dominic Sena franchit cette ligne jaune : une otage se fait exploser sous les yeux des policiers, filmé en travelling circulaire et en slow-motion afin que le spectateur profite du ballet des corps et des débris portés par le souffle de l’explosion. Opération Espadon prétend donc créer un pont entre une réalité et une fiction, allier la morale (le héros survit) à l’immorale (le méchant réussit son coup) et, quelque part, apporter sa pierre à l'édifice du blockbuster post-moderniste. Si la suite des évènements ne se montre finalement pas à la hauteur de son manifeste, le casting de haut vol, l'énergie déployée par le metteur en scène et le rythme général nous font finalement passer un très agréablement moment. (3.5/5)
Après avoir travaillé aux cotés de Jerry Bruckheimer sur 60 Secondes Chrono, le réalisateur Dominic Sena se tourne vers Joel Silver et signe un nouveau film d’action intitulé Opération Espadon. Sous la couche de filtre photographique et musique techno qui nimbe cette production se cache le script de Skip Woods, qui appose à cette banale histoire de braquage une lecture à double fond chargé de donner une densité supplémentaire à l'intrigue. Le monologue d’ouverture assuré par un John Travolta littéralement habité par son personnage de cyber-terroriste tente de créer ce vertige, arguant autour de l'évolution technologique et d’un genre qui n’ose pas dépasser la limite. "On aurait presque un goût de cervelle en bouche". Quelques minutes plus tard, Dominic Sena franchit cette ligne jaune : une otage se fait exploser sous les yeux des policiers, filmé en travelling circulaire et en slow-motion afin que le spectateur profite du ballet des corps et des débris portés par le souffle de l’explosion. Opération Espadon prétend donc créer un pont entre une réalité et une fiction, allier la morale (le héros survit) à l’immorale (le méchant réussit son coup) et, quelque part, apporter sa pierre à l'édifice du blockbuster post-moderniste. Si la suite des évènements ne se montre finalement pas à la hauteur de son manifeste, le casting de haut vol, l'énergie déployée par le metteur en scène et le rythme général nous font finalement passer un très agréablement moment. (3.5/5)
En Bref
- Les + : Un Hugh Jackman impeccable face à un John Travolta lui aussi parfait, une scène d'ouverture devenue culte, un rythme sans accroc, une mise en scène énergique, de très belles scènes d'action et une bande-son qui colle bien au style du film.
- Les - : Les motivations fumeuses de Gabriel et la vaine intellectualisation d'une banale histoire de hold-up.
Film d'action honorable mais pas indispensable. Un film qui se laisse regarder sans déplaisir.
RépondreSupprimerJe l'ai redécouvert avec beaucoup de plaisir en tout cas. Après, c'est sûr qu'il ne révolutionne pas le film de braquage.
Supprimerperso je ne suis pas fan de ce film mais il regarde avec un certain plaisir. le film n'est pas très original mais les scènes d'actions sont assez bien filmé . un bon divertissement à défaut d'être original.
SupprimerAprès, c'est sûr qu'il faut être fan.
SupprimerIl faut aimer disons. Moi j'ai apprécié ce film.
SupprimerTrès mauvais dans mon souvenir (film basique, vite ridicule et twist final assez pourri) mais je retiens néanmoins le plan-séquence circulaire.
RépondreSupprimerAu moins nous sommes d'accord sur ce travelling circulaire, qui fait encore aujourd'hui l'effet d'une bombe.
SupprimerC'est le seul point que j'ai retenu. Ah non j'ai oublié le brushing de Travolta et son bouc!
SupprimerTrès joli bouc d'ailleurs.
SupprimerUn film d'action bien foutu malgré, effectivement, "l'intellectualisation d'une banale histoire de hold-up"... 2/4
RépondreSupprimerSena et son scénariste avaient sans doute peur de faire quelque chose de trop primaire.
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