Sony Classical/2013/70:35
Après avoir mis son talent au service de la Marvel pour Captain America et The Avengers, Alan Silvestri retrouve avec The Croods les chemins de l’animation qu’il avait abandonné depuis A Christmas Carol.
Avec ce nouveau projet, Alan Silvestri propose un score gorgé d’exotisme et de soleil. C’est armé de son enthousiasme et de son talent qui est le sien et au rythme des multiples péripéties qui jalonne l’odyssée de la famille Croods que le compositeur nous emmène sur les traces de l'héroïsme, de l’humour et de l’émotion. Aventureuse et tendre, peuplé de morceaux épiques et enlevés, cette bande-son nous invite à suivre sans retenu Alan Silvestri dans son voyage au cœur de l’âge de pierre, se gardant bien de copier le style qu'avait insufflé John Powell pour Ice Age. L’auteur de Mouse Hunt retrouve donc ici l’élégance et la simplicité qui faisait le sel de ses plus belles compositions pour le genre, offrant des couleurs musicales loufoques et inattendues (les drums sportifs de Smash And Grab, qui transforme une simple poursuite en match de football américain) et des pistes lumineuses qui rappellent par instant ses travaux sur la trilogie Back To The Future. La chorégraphie des cuivres, des cordes et des percussions est donc parfaite, produisant des mélodies peut-être un peu trop traditionnelles par moment mais qui n’entame en rien le plaisir de l’écoute. La seule véritable ombre au tableau se situe sans doute sur la chanson Shine Your Way de Owl City et Yuna, qui ressemble d’avantage à la mauvaise soupe pop déversé par les grandes majors qu’à une création musicale pour un film d’animation. (4/5)
Avec ce nouveau projet, Alan Silvestri propose un score gorgé d’exotisme et de soleil. C’est armé de son enthousiasme et de son talent qui est le sien et au rythme des multiples péripéties qui jalonne l’odyssée de la famille Croods que le compositeur nous emmène sur les traces de l'héroïsme, de l’humour et de l’émotion. Aventureuse et tendre, peuplé de morceaux épiques et enlevés, cette bande-son nous invite à suivre sans retenu Alan Silvestri dans son voyage au cœur de l’âge de pierre, se gardant bien de copier le style qu'avait insufflé John Powell pour Ice Age. L’auteur de Mouse Hunt retrouve donc ici l’élégance et la simplicité qui faisait le sel de ses plus belles compositions pour le genre, offrant des couleurs musicales loufoques et inattendues (les drums sportifs de Smash And Grab, qui transforme une simple poursuite en match de football américain) et des pistes lumineuses qui rappellent par instant ses travaux sur la trilogie Back To The Future. La chorégraphie des cuivres, des cordes et des percussions est donc parfaite, produisant des mélodies peut-être un peu trop traditionnelles par moment mais qui n’entame en rien le plaisir de l’écoute. La seule véritable ombre au tableau se situe sans doute sur la chanson Shine Your Way de Owl City et Yuna, qui ressemble d’avantage à la mauvaise soupe pop déversé par les grandes majors qu’à une création musicale pour un film d’animation. (4/5)
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