Lakeshore Records/2012/70:40
Très demandé depuis le succès de Drive, le compositeur Cliff Martinez met son style au service d’Arbitrage, le premier long-métrage de Nicholas Jarecki.
Sa composition, Cliff Martinez l’a rêvé comme une extension de son The Lincoln Lawyer qu’il avait composé l’an passé pour Brad Furman. Cette référence se ressent tellement que les deux scores sont presque interchangeables. Presque, car si ils sont analogues sur bien des points (citons l’utilisation de la guitare électrique de What You Would Have Paid ? similaire à celle de Directed Verdict), celui d’Arbitrage se révèle beaucoup plus aboutit. Très épurée et vaporeuse, elle donne véritablement corps au flou psychologique dans lequel est plongé Robert Miller, dépassé par les évènements qu’il a provoqué malgré lui avec ses infidélités et ses magouilles. L’élégance sombre qui drape cette superbe composition est terriblement enveloppante d’autant plus que les sections atmosphériques et rythmiques s’inscrivent dans une parfaite continuité mélodique. Le cristal Baschet, instrument fétiche du compositeur (je vous invite par ailleurs à découvrir les trésors que recèlent cet étrange instrument en regardant l’extrait de l’émission de Jean-François Zygel disponible à cette adresse), produit des sons à tomber par terre et son association avec les percussions métalliques et la guitare électrique participe activement à la beauté de cette bande son. En ce qui concerne les chansons incluent à la fin de l’album, elles apportent beaucoup de goût à l’ensemble et dénature en rien la bande originale offerte par Cliff Martinez. (4/5)
Sa composition, Cliff Martinez l’a rêvé comme une extension de son The Lincoln Lawyer qu’il avait composé l’an passé pour Brad Furman. Cette référence se ressent tellement que les deux scores sont presque interchangeables. Presque, car si ils sont analogues sur bien des points (citons l’utilisation de la guitare électrique de What You Would Have Paid ? similaire à celle de Directed Verdict), celui d’Arbitrage se révèle beaucoup plus aboutit. Très épurée et vaporeuse, elle donne véritablement corps au flou psychologique dans lequel est plongé Robert Miller, dépassé par les évènements qu’il a provoqué malgré lui avec ses infidélités et ses magouilles. L’élégance sombre qui drape cette superbe composition est terriblement enveloppante d’autant plus que les sections atmosphériques et rythmiques s’inscrivent dans une parfaite continuité mélodique. Le cristal Baschet, instrument fétiche du compositeur (je vous invite par ailleurs à découvrir les trésors que recèlent cet étrange instrument en regardant l’extrait de l’émission de Jean-François Zygel disponible à cette adresse), produit des sons à tomber par terre et son association avec les percussions métalliques et la guitare électrique participe activement à la beauté de cette bande son. En ce qui concerne les chansons incluent à la fin de l’album, elles apportent beaucoup de goût à l’ensemble et dénature en rien la bande originale offerte par Cliff Martinez. (4/5)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire