Varese Sarabande/2012/42:31
Pour son premier long-métrage, Robert Lorenz s’adjoint les services du compositeur Marco Beltrami, qui avait par ailleurs obtenu un très beau succès critique l’an passé avec un autre drame sportif, Soul Surfer.
Si ce n’est évidemment pas le plus beau lancé de Marco Beltrami, sa participation à Trouble With The Curve lui permet néanmoins de dévoiler une autre facette de son talent. Pourtant, à l’entrée de Good Mornin’ Gus et de ses premières notes de guitare folk, on aurait pu craindre que le compositeur ne sombre dans la facilité, cachant un éventuel manque d’inspiration avec l’utilisation de cet instrument qui, par ailleurs, cadre parfaitement avec les paysages champêtre de la Caroline Du Nord et à la personnalité très rugueuse de Gus. Une façon également de rendre hommage au travail de Clint Eastwood qui eu lui-même régulièrement recours pour un certain nombre de ses films. Mais au final, cette guitare ne se présente au mieux que comme un renfort mélodique au piano et aux violons, le tout formant par intermittence de magnifiques bouquets sonores bourré d'humanité (en témoigne les très beaux Beautiful North Carolina et Wilson At Bar). En comparaison avec le travail de Mychael Danna sur une autre production ayant pour sujet le baseball (Moneyball), celui proposé par Marco Beltrami se montre donc beaucoup plus chaleureux mais aussi peut-être plus attendu, recourant aux scories habituels de la musique pour drame sportif. Sans pour autant être subjugués et surpris par le résultat (qui se conclue par ailleurs sur un dispensable titre de The Neighbors & Greg Camp), l’ensemble demeure finalement très harmonieux et agréable à écouter. (3.5/5)
Si ce n’est évidemment pas le plus beau lancé de Marco Beltrami, sa participation à Trouble With The Curve lui permet néanmoins de dévoiler une autre facette de son talent. Pourtant, à l’entrée de Good Mornin’ Gus et de ses premières notes de guitare folk, on aurait pu craindre que le compositeur ne sombre dans la facilité, cachant un éventuel manque d’inspiration avec l’utilisation de cet instrument qui, par ailleurs, cadre parfaitement avec les paysages champêtre de la Caroline Du Nord et à la personnalité très rugueuse de Gus. Une façon également de rendre hommage au travail de Clint Eastwood qui eu lui-même régulièrement recours pour un certain nombre de ses films. Mais au final, cette guitare ne se présente au mieux que comme un renfort mélodique au piano et aux violons, le tout formant par intermittence de magnifiques bouquets sonores bourré d'humanité (en témoigne les très beaux Beautiful North Carolina et Wilson At Bar). En comparaison avec le travail de Mychael Danna sur une autre production ayant pour sujet le baseball (Moneyball), celui proposé par Marco Beltrami se montre donc beaucoup plus chaleureux mais aussi peut-être plus attendu, recourant aux scories habituels de la musique pour drame sportif. Sans pour autant être subjugués et surpris par le résultat (qui se conclue par ailleurs sur un dispensable titre de The Neighbors & Greg Camp), l’ensemble demeure finalement très harmonieux et agréable à écouter. (3.5/5)
Pas la plus stellaire de ses compositions, mais dans le cadre de ce drame plan-plan, c'est joliment sobre.
RépondreSupprimerJ'étais d'ailleurs étonné qu' Eatswood ne fasse pas appel à son fils ou son partenaire musical Lennie Niehaus.
En même temps, ce n'est pas Eastwood qui réalise donc il n'a pas non plus à imposer ses artistes (même si de nombreuses de stars ne se seraient pas gêner pour le faire). Le choix de Beltrami me semble, au regard du résultat, plutôt judicieux mais on est d'accord : le compositeur nous a offert de plus belles pièces.
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