Varese Sarabande/2013/56:49
Parker est la première collaboration entre le compositeur David Buckley et le réalisateur Taylor Hackford.
David Buckley est essentiellement connu pour être un collaborateur régulier du compositeur Harry Gregson-Williams. Responsable de la musique additionnelle pour The Number 23 et Gone Baby Gone, il a par la suite acquis une certaine notoriété en écrivant conjointement avec son mentor une petite poignée de partitions parmi lesquelles celles pour Metal Gear Solid 4 et The Town. Mais c’est en solo qu’il oeuvre désormais, notamment pour le cinéma d’action.
Comme beaucoup d’autres artistes de sa génération (Atli Örvarsson, Steve Jablonsky, Lorne Balfe), David Buckley ne fait que s’installer confortablement dans l’oscillation musicale générée par le studio Remote Control. À ce titre, le compositeur britannique semble avoir beaucoup appris auprès d’un de ses plus respectables représentants, Harry Gregson-Williams, au point de lui chiper quelque uns de ses plus illustres motifs (notamment l’association électro/corde, présente dans Going To Ca’dzan ou encore Diamond Heist). Certains critiques professionnels jugent d’ailleurs que ce genre de production se rapproche davantage d’un travail d’ingénieur du son que celui d’un compositeur. Dans l’absolue, ils n’ont pas tort tant ces scores, notamment celui qui nous intéresse aujourd’hui, ne présente que très peu de son d’origine orchestrale et qu’ils ne reposent, pour ainsi dire, que sur un travail de reproduction. Hormis quelques jolies pièces atmosphériques (It’s The Principle, Fish Shack, Take Off Your Clothes) et l’utilisation funk du keyboard (Leslie In Boca, Stick To Business), Parker ne vole pas très haut en terme de créativité, tous les éléments convoqués ici inscrivant cette bande-son dans la droite lignée de centaines d’autres qui ont accompagné, depuis une bonne dizaine d’années maintenant, le cinéma d’action. La seule réelle trace d’une vision d’auteur que l'on peut relever sur ces 56 minutes de composition "originale", c’est peut-être le hennissement de cette trompette criant son désespoir derrière les incontournables explosions de bass et de guitare électrique (Not So Clean Escape, Guns & Money, Nothing But Bills). La sauce est épaisse, un peu indigeste sur la longueur, mais cela fait son affaire si on n’attend rien de plus qu’une illustration musicale bête et disciplinée. (2.5/5)
Tracklist
01. Parker Takes Off (2:14)
02. Ohio State Fair Heist (2:59)
03. Parker’s Code (3:09)
04. Not So Clean Escape (2:53)
05. Shower Love (2:58)
06. Heal Thy Self (2:20)
07. Leslie In Boca (2:34)
08. Leslie Snoops (2:54)
09. Guns & Money (4:28)
10. It’s The Principle (1:32)
11. Fish Shack (1:30)
12. Stick To Business (1:13)
13. Take Off Your Clothes (4:01)
14. Greed Trumps All (2:30)
15. Kroll’s Knife (1:47)
16. Leslie Meets Claire (2:28)
17. Going To Ca’d’zan (2:12)
18. Diamond Heist (3:33)
19. We’ve Got The Girl (3:43)
20. We Split The Rest (3:32)
21. Nothing But Bills (2:03)
Tracklist
01. Parker Takes Off (2:14)
02. Ohio State Fair Heist (2:59)
03. Parker’s Code (3:09)
04. Not So Clean Escape (2:53)
05. Shower Love (2:58)
06. Heal Thy Self (2:20)
07. Leslie In Boca (2:34)
08. Leslie Snoops (2:54)
09. Guns & Money (4:28)
10. It’s The Principle (1:32)
11. Fish Shack (1:30)
12. Stick To Business (1:13)
13. Take Off Your Clothes (4:01)
14. Greed Trumps All (2:30)
15. Kroll’s Knife (1:47)
16. Leslie Meets Claire (2:28)
17. Going To Ca’d’zan (2:12)
18. Diamond Heist (3:33)
19. We’ve Got The Girl (3:43)
20. We Split The Rest (3:32)
21. Nothing But Bills (2:03)
Un plagiat masqué dans une OST ?
RépondreSupprimerDommage d'autant que l'OST de Metal Gear Solid 4 a quelques pistes assez fameuses et proches de l'univers cinématographique ... (Je ne sais plus sur quelles pistes il a pu poser sa patte; mais l'ensemble se révèle très agréable.)
Peut-être l'idée de profiter d'une renommée déjà acquise ... Dommage.
Pour MGS4, ce n'est pas clairement mentionné, mais David Buckley a co-composé tous les morceaux d'Harry Gregson-Williams.
SupprimerSinon, pour Parker, je ne pense pas que le plagiat soit masqué. Si c'est le cas, David Buckley est alors un très mauvais cachottier.