26 octobre 2013

Film : Gravity

Gravity (2013)

Réalisateur : Alfonso Cuarón
Genre : Science-Fiction, Aventure, Thriller

Synopsis :

Une avarie technique ayant entrainé la destruction de leur navette contraint deux astronautes, le docteur Ryan Stone et Matthew Kowalski, à naviguer, seuls, dans l'espace.



La presse et une (très) grande majorité de cinéphile clament aujourd’hui leur amour pour le nouveau né d’Alfonso Cuarón, dont on attendait le retour depuis l’inoubliable Les Fils De L’Homme. La naissance fut douloureuse, ballottée par un casting sans cesse modifié (Angelina Jolie, Natalie Portman, Robert Downey Jr.), et des contraintes techniques qui ont endommagé - partiellement heureusement - les ambitions esthétiques d’un réalisateur qui n’a de cesse que de pousser plus loin sa vision du cinéma. Le résultat est donc là. Gravity est bien la claque visuel que l’on redoutait. La maitrise de l’espace, immortalisée par une poignée de plans séquences, est totale, tout comme celle de la profondeur de champ, appuyé par une 3D terriblement immersive. Le réalisateur dilate et contracte ici le temps et l’univers pour le faire entrer dans son magnifique panoramique, nous offrant par la même des plans larges d’une absolue beauté. Une date dans l'histoire de la représentation de l'espace sur grand écran. Entre ces deux prouesses techniques, la beauté froide de Sandra Bullock tente de survivre dans un milieu hostile et (re)venir au monde en se débarrassant des poids qui la retiennent prisonnière : un harnais, un parachute, un équipier, un passé. C’est d’ailleurs sur ce terrain que le cinéaste mexicain, revêtant également la casquette du co-scénariste, se plante en beauté. Car Alfonso Cuarón et son chef opérateur, le grand Emmanuel Lubezki, ont beau faire éclater des étoiles dans nos yeux de petit terrien facilement impressionnable, le pathos - appuyé par des dialogues parfois très tartes - vient déchirer la pureté du spectacle proposé. Gravity n’a de cesse de nous ramener vers le drame passablement ennuyeux qui nourrit le vague à l’âme du Docteur Stone sans jamais faire preuve de subtilité et d'intelligence. Deux qualificatifs qui ne s’appliquent pas au traitement sonore apposé par le compositeur, Steven Price. Le vide de l’espace annoncé au début d’aventure ne vient jamais caresser l’oreille et embrasser le corps du spectateur, remplacé en l’état par un score omniprésent et omnipotent, en plus de se révéler écrasant. La technique ne fait donc pas tout dans un film, et la superbe démo dévoilé par Gravity de tourner finalement dans le vide. (2.5/5)


Gravity (États-Unis, 2013). Durée : 1h30. Réalisation : Alfonso Cuarón. ScénarioAlfonso Cuarón, Jonás Cuarón. Image : Emmanuel Lubezki. Montage : Alfonso Cuarón, Mark Sanger. Musique : Steven Price. Distribution : Sandra Bullock (le docteur Ryan Stone), George Clooney (Matthew Kovalski)

32 commentaires:

  1. Tout pareil. Il faut laisser décanter : d'ici quelques semaines, le soufflé va retomber, ça commence déjà avec les premières critiques négatives qui ne s'arrêtent pas QUE sur le spectacle purement visuel.
    Ce qui est dingue, c'est que tu en lis qui, effectivement, admettent que le scénario est quand même bidon, mais qui ne remettent pas en cause la totalité du projet à l'aune de cette constatation. En gros, je mange de la merde, mais j'aime ça (les critiques presse, eux, sont carrément dans une piscine de merde, à part Télérama qui est tout aussi réservé que toi, moi et beaucoup d'autres).

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    1. Je partage les mêmes interrogations concernant bon nombre de critiques, qui passent consciemment outre les grosses faiblesses de Gravity pour ne retenir que la technique. Ce sont les mêmes d'ailleurs qui critique le cinéma de Michael Bay, qui réalise pourtant souvent des films impressionnant sur le plan technique.

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  2. Bon, ben, je m'y attendais. Il va sans dire que je ne suis pas d'accord (je ne redéballe pas mon argumentaire). Que l'on crie au chef d’œuvre, c'est aller sans doute un peu vite en besogne. Mais que l'on boude son plaisir devant un tel objet filmique, c'est sans doute également un peu dur.

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    1. Le plaisir visuel est là, mais quand il n'est pas couplé à d'authentiques émotions humaines, tu avoueras (ou pas ;)) que c'est gênant.

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    2. "authentiques", certainement pas, ça reste du cinéma. N'empêche que j'ai vibré au rythme des mésaventures (sur)vécues par Bullock et Clooney (je m'accroche à mon impression première, "don't let go" dit l'affiche ;) ). Personnellement je le classe au côté des bons films SF hollywoodiens (c'en est tout de même malgré tout) que j'ai vus cette année, comme "Oblivion" ou "Elysium". Pas très finauds mais avec une vision, avant tout pas trop grotesques ("oui, c'est à toi je je parle "man of steel"), ni ennuyeux. Il suffira d'attendre le prochain "Transformers" pour retrouver la saveur d'un très mauvais film. Peut-être que ça redonnera un peu de crédit à "Gravity", qui sait ?

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    3. Authentique n'est peut-être pas le bon mot alors. Plutôt une forme de "naturel" ou de "sincérité" dans l'exhibition des émotions du personnage principal. C'est ce qui m'a manqué dans ce film : un peu de tenu au niveau du mélodrame. C'est trop démonstratif, quand ça ne tombe pas complètement dans la niaiserie (Sandra Bullock qui parle avec le chinois à la radio, ça ma très vite gêné).
      Pour ce qui est du prochain Transformers, je ne suis pas du genre à vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. J'attends d'abord le trailer pour avoir une petite idée du niveau du divertissement.

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  3. Je n'ai pas encore eu la chance de voir le film vu qu'il ne sort que mercredi en Belgique mais je trouve en tout cas intéressant de voir une critique qui émet quelques réserves car tout le monde semble crier au chef d’œuvre (peut-être à juste titre, je ne sais pas). Verdict dans quelques jours pour moi.

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    1. J'ai essayé d'être le plus objectif possible, même si, on le sait, c'est impossible d'être objectif quand on regarde un film.
      J'attends en tout cas tes retours sur ce film, histoire de conforter ou confronter nos points de vue :)

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    2. je suis d'accord avec vous deux, je me méfie toujours quand la promo crie au chef d’œuvre....sachant qu'il n'y a plus que le business qui compte aujourd'hui, j'étais méfiant.
      vendredi je vais m'y coller en 3D pour voir, même si le prix de l'entrée fait quelque peu mal aux f....s...:). je reviendrais en parler.

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  4. Au contraire de toi, je n'y vois pas uniquement une beauté visuelle et donc technique. Les personnages sont suffisament attachants pour qu'on n'est pas envie de les quitter, on veut les voir réussir. Ce qui implique de l'émotion. Le sort de Ryan Jones est absolument fantastique de masochisme, n'ayant rien à perdre mais ne voulant pas mourir. Un survival intérieur au final plus que dans l'espace où la gravité n'est finalement pas le seul ennemi de Jones. C'est aussi un travail sur elle-même, sur ses capacités qu'elle ne voit pas en elle et son instinct de survie n'en sera que grandi. Une réussite totale en fin de compte.
    Quant à Transformers, je ne vois même pas pourquoi on ose parler de divertissement. Bourre pif serait plus juste...

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    1. J'ai bien conscience des thèmes qui larvent sous ce déluge de prouesse technique, il pourrait facilement faire l'objet d'une analyse à croiser avec les autres films du réalisateur. Mais c'est vraiment d'un lourdingue tout ces moments de mélancolie, de tristesse, une niaiserie que, personnellement, je trouve indigne de Cuarón. Peut-être que je n'avais pas envie de cela au moment où j'ai découvert le film, ce qui expliquerai ma large déception.

      Mais je persiste à dire et à penser que beaucoup de spectateurs semblent écarter volontairement le scénario pour ne retenir que le voyage technique proposé (je ne dis pas que c'est ton cas - en tout cas, il semble que tu sois totalement en accord avec la vision dramatique proposé). Or, pour moi, un film, ce n'est pas que de belles images, mais aussi des personnages, et une manière de diffuser les émotions chez le spectateur. Et là, j'ai l'impression, et encore une fois ce n'est qu'un avis purement subjectif et personnel, que Cuarón s'est raté sur le pathos.

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    2. Perso je ne vois pas où c'est niais, d'autant que Bullock est atteinte au bout d'un moment du mal de l'espace et d'une overdose de CO2, ce qui peut être vu comme un gaz hilarant. D'où le passage du chien. Moi personnellement je n'ai rien écarté, la preuve j'ai passé plus de temps à parler de la phase émotionnelle que de la phase technique. Preuve que le film n'est pas aussi vide que tu ne le dis. Par ailleurs j'ai trouvé la musique excellente et parmi les plus frisonnantes de l'année. Le genre où le coeur bat assez rapidement chez le spectateur.

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    3. D'accord avec toi Borat, les personnages sont vraiment attachants. Parc contre, ce serait plutôt un excès d'oxygène qui provoquerait l'effet du gaz hilarant, et pas du CO2 qui a tendance à te coller une méchante migrainet et te plonger dans les vaps. Par contre, on peut largement attribuer ce lacher prise à la part d'humanité du personnage, un être friable qui a infiniment plus de valeur que les milliards de dollars de matériel que Cuaron s'amuse à déglinguer puis à consumer dans l'atmosphère.

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    4. Cela reste une question de sensibilité et d'alchimie avec les personnages et la façon que le réalisateur a de présenter les choses, comme je l'ai dit, peut-être que je n'avais pas envie de cela au moment où j'ai découvert le film, ou peut-être que j'en avais envie mais que j'ai trouvé la façon de porter les évènements insatisfaisante.
      J'ai trouvé toute la scène de discussion avec l'inuit Aningaaq à la radio ridicule (et qui a lieu bien avant que Stone réduise le niveau d'Oxygéne dans la navette). Je n'ai pas du tout marché dans les sentiments exposés. En fait, je crois que c'est trop démonstratif pour moi toutes ces scènes sentimentales présents de le film. C'est un fait : je n'ai rien ressentit à ces moments là si ce n'est une vague sensation d'ennui.

      Enfin, le fait d'avoir parlé de vide est essentiellement pour illustrer ce que j'ai ressentit et le fait que je n'ai pas retiré grand chose des 90 minutes.

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    5. Peut-être est-ce que tu le trouveras meilleur une fois le soufflet évacué. Certes elle a baissé le niveau avant mais elle a bouffé du CO2 avant d'entrer dans la station russe. Ce qui peut apparaître comme un gaz hilarant en fin de compte. Je le vois comme ça, après cela permet aussi au personnage de lâcher prise après tant d'événements tragiques.

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    6. Oui pour le lâcher prise, mais c'est pas tant l'utilité de la scène que l'angle sous lequel le réalisateur la traite qui ne me plait pas.

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  5. toujours pas vu mais je craignais justement de lire ce genre de critique, à savoir un film impressionnant techniquement mais vide d'un point de vue de son scénario

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    1. En tout cas, c'est de cette manière que j'ai vécu ce Gravity. Beaucoup d'autres semblent y avoir trouvé leur compte dans ce voyage. Laissons donc le temps faire son oeuvre, il nous poussera peut-être à relativiser les qualités et/ou les défauts du film.
      Enfin, le seul conseil que je peux te donner, c'est de le découvrir en salle.

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  6. Maintenant que j'y repense, tu as raison sur cette idée bâclée de "silence dans l'espace". Après la formidable scène où, au début du film, Clooney stoppe la musique country qui l'accompagne hors de la navette, ce qui laisse la place à un silence "assourdissant" et véritablement oppressant, j'ai regretté qu'on ne retrouve pas plus souvent ce silence claustro-phobique qui aurait, selon moi, encore plus rajouté à l'angoisse du film. Dommage.

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    1. J'ai peut-être remarqué cela parce que j'écoute énormément la musique dans les films - et donc aussi les silences. Cela reste avant tout un ressentit personnel, mais j'attendais effectivement un plus de vide dans l'environnement sonore du film.

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  7. C'est là que la blogosphère est indispensable... Sans vouloir nuire à l'œuvre de Cuaron (que je n'ai pas vu), je suis heureuse de voir enfin de la "vraie parole" et non ce buzz infernal qui nous assomme depuis des semaines et nous OBLIGERAIT presque à aller voir Gravity de peur de manquer un chef d'œuvre absolu. Merci pour cet article et ces commentaires ! Je m'attendais à ce que ce ne soit pas la merveille annoncé ; d'abord parce que le buzz concerne rarement les vrais bons films (c'est dingue...) et que je me demande bien comment peut être passionnante cette dérive spatiale qui doit sembler interminable... Que je verrai cependant, par curiosité cinéphile bien sûr.

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    1. Ce qui me fait le plus peur, c'est que l'avis de certains spectateurs soient orientés à cause de l'abattage médiatique et le torrent d'éloge que la presse déverse sur ce film. Je ne dis pas que c'est le cas de tous les spectateurs, je ferais d'ailleurs preuve d'arrogance en affirmant que seul ceux qui émettent des avis contrastés sur ce Gravity sont dans le vrai, puisque j'en fais parti. Mais les personnes les plus malléables vont sans doute, avec le temps, relativiser les qualités de ce film.

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  8. J'acquiesce, de façon officielle, sur ta chronique. Il fera peut être date dans la technique, mais les performances d'acteurs seront largement oubliées (quitte à parler de SF, Clooney jouait bien plus subtilement dans le Solaris de Soderberg). Nous verrons si la pression retombe à son sujet, je ne suis pas sûr personnellement... Il est si facile de prendre la grosse tête devant ce film... Et puis c'est Cameron qui a dit que c'était le meilleur film de l'année, merde ! (vu qu'Avatar 2 n'est pas encore sorti).

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    1. Je suis d'accord : Clooney était largement plus inspiré dans Solaris que dans ce Gravity. De même, Sandra Bullock m'avait largement plus convaincu dans d'autres films (Prémonition - qui n'était pourtant pas un très bon film, Collision, Calculs Meurtrier, Extrêmement Fort et Incroyablement Près).

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  9. A part ce côté survival un peu simpliste ça reste un sublime film immersif, s'il n'y avait pas ce scénario un poil classique on serait dans un pur joyau. On frôle le chef d'oeuvre, c'est pas si mal ... 4/4

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    1. Le frôlement, pour ma part, est similaire à la distance qui sépare La Terre à Saturne ;)

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  10. allez je sors, en VO 3D , je poste mes impressions à chaud.
    je n'aime pas du tout les 15 premières minutes du film..mais alors pas du tout. je passe sur l'aspect visuel, 3D , c’est pas mal mais je ne trouve pas ça assez immersif. Avec ce que j'en avais lu, je m'attendais à mieux. Mon point de comparaison : Avatar en 3D qui m'avait transporté dans son univers.
    Ensuite la froide scientifique et le guignol de l'espace dans son jouet qui tourne autour de la navette....bof. je commençais à m'inquiéter et me dire que j'aurais mieux fait d'aller voir autre chose.
    Mais quand les débris fracassent la navette, je trouve que c'est le vrai début du film.
    A partir de là, j'ai adhéré au film, à l'idée du scénario. Et tout d'un coup les personnages prennent leur dimension et si j'ose dire de la profondeur....:).
    Georges Clooney pas mal mais effectivement dans le genre SF il était bien meilleur dans Solaris.
    Sandra Bullock pas mal aussi, le changement entre le début et la fin du film est de mon gout réussi.
    Si on se place dans la peau de son personnage, plutôt flippante comme expérience !
    Ensuite l'univers sonore....alors était ce la salle qui a une mauvaise acoustique ( ce que je crois volontiers ) mais le son était poussé à saturation et desservait la qualité visuelle.Dommage. Pas pu profiter
    du travail accompli, c'était assourdissant plutôt qu'autre chose.
    Au final, je suis sorti content, j'ai fait un beau voyage quand même, et pour une fois qu'on nous montre à quel point l'espace est hostile à l'humanité, c'est pas mal. Je lui réserve une place dans ma collection de blu-ray quand il sera sorti.

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    1. Moi aussi, le niveau sonore semblait avoir été poussé au maximum - surtout c'est effet d'aspiration qui viennent littéralement écharper les tympans.
      Pour le reste, c'est une question de tolérance à la mise en scène des émotions, comme l'a si bien dit un blogueur sur un autre blog. Le scénario essaye d'apporter un peu de profondeur aux personnages, c'est clair, mais c'est la manière de mettre en scène l'expression des sentiments et du drame du personnage principal qui, dans mon cas, a réellement refroidi mes ardeurs.

      En tout cas, je suis heureux que t'ai pu y trouver ton compte :)

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    2. ce que je ne comprends toujours pas ,c'est pourquoi le son est si mauvais ? ils ont un matos de fou, et ils ne prennent pas le temps de calibrer le son dans la salle. J'ai un petit home cinema 5.1, il est mieux réglé !! je profite à fond du DTS des blu-ray et pas besoin de monter le son à fond, au contraire. ça reste un mystère pour moi.

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    3. Après, c'est peut-être le film qui voulait cela. Parce que, en règle général, je n'ai pas trop à me plaindre du son de mon ciné (mise à part quand il y a le logo de la société SND, qui me vrille les oreilles à chaque fois).

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  11. Le visuel est super-impressionant, mais je trouve qu'on ne s'attarde pas assez sur le sound design génial du film. La volonté de réalisme se sent, et le film doit beaucoup de sa tension à ce travail magnifique. Les bruits de respirations, les impacts, tout nous embarque, pourvu qu'on soit dans une salle au bon Dolby...
    Tellement dommage que le film se tire une balle dans le pied avec des métaphores naïves ( j'ai hoché la tête au coup de la position fœtale)

    Je te rejoins sur le logo SND, je dois me boucher une oreille à chaque fois, c'est effayant :s

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    1. Avis purement personnel encore une fois, mais je trouve que le travail sur l'environnement sonore intra-diégétique n'est pas palpable, elle est pollué par la musique.
      Merci de confirmer mes impressions pour SND :)

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