Réalisateur : James Mangold
Genre : Thriller
Synopsis :
Alors qu'une tempête faire rage, onze personnes qui ont trouvé refuge dans un motel isolé se font assassiner les unes après les autres.
Après avoir mis en scène un Sylvester Stallone en quête de renaissance critique dans l’excellent Copland, James Mangold s’aventure sur les terres du thriller avec Identity. À une époque où le cinéma de genre ne repose que sur l’imitation, le réalisateur décide de digérer ses références et les travestir pour donner à son film un petit parfum d’hommage. On pense à Seven (le générique), à Psychose (le motel), mais aussi aux Dix Petits Nègres d’Agatha Christie, deux récits s’articulant autour d’une poignée de personnages isolés et exécutés par un mystérieux tueur. Évidemment, tout l'intérêt de ce type d’intrigue est de donner un sens à cette rencontre impromptue et de délivrer quelques belles scènes de meurtres, ce que le réalisateur fait avec une certaine maîtrise. Mais la plus grande réussite d’Identity tient davantage dans son scénario, qui évite soigneusement les explications rationnelles abracadabrantes pour s’accrocher aux branches du thriller cérébral, donnant alors lieu à un dénouement final pour le moins inattendu. Le jeu de dupe est donc habilement mené par le réalisateur et son scénariste Michael Cooney, qui peuvent s'appuyer sur la solidité de ses têtes d'affiches (John Cusack, Ray Liotta, et Alfred Molina) et sur la partition pleine de mystère composée par Alan Silvestri. Alors certes, cette production ne révolutionnera pas le genre mais le savoir faire de ses auteurs lui permette néanmoins de l’investir d’une bien jolie manière. (3.5/5)
En Bref
- Les + : La distribution plutôt convaincante dans l'ensemble, le jolie mystère qui entour ses personnages et son intrigue, les meurtres très réussis, la partition d'Alan Silvestri et son twist final inattendu.
- Les - : Le jeu des acteurs et la mise en scène reste assez monotone.
Excellent thriller, bien construit et assez tendu pour tenir en haleine jusqu'au bout. Et magnifique casting... 3/4
RépondreSupprimerBeau casting même si il ne brille pas spécialement. Il font proprement leur job, point barre.
SupprimerJ'avais adoré "Copland" et j'ai par la suite beaucoup aimé sa bio de Johnny Cash mais alors celui-ci ne m'a guère emballé. Malgré son twist façon twilight zone à la fin, ça fait un peu long l'épisode.
RépondreSupprimerAh ba zut, même si je comprend que ce film ne peut pas toujours soulever des passions.
SupprimerSinon, je trouve que James Mangold est un bon faiseur. Il revisite des genres, ne cherche pas à les renouveler mais juste à les moderniser un peu et à nous amuser. Mais son coup de maitre, c'est véritablement Copland, que j'ai aussi beaucoup aimé.
Voilà un film qu'il faudrait que je revois. Quand je l'avais découvert, j'étais moyennement emballé par le côté assez surréaliste de tous ces meurtres, puis l'explication arrivait et j'avais relevé l'intelligence, sans en être pour le coup impressionné. En y repensant, il mérite sans doute de l'estime, alors que j'en garde un souvenir correct. Bonnes idées, mais un peu mou.
RépondreSupprimerUn peu mou. C'est à force de le revoir des dizaines et des dizaines de fois que j'ai commencé à voir ce défaut. Mais bon, c'est un film que j'ai adoré la première fois que je l'ai vu et il m'est vraiment difficile d'être plus méchant envers lui.
SupprimerVu il y a très longtemps de cela... j'en garde un assez bon souvenir. Il faudrait que je le revoie.
RépondreSupprimerSurtout que c'est le genre de film qui se laisse revoir sans trop de déplaisir.
SupprimerJe n'avais pas été super emballée. Un peu tiré par les cheveux, selon moi.
RépondreSupprimerJe ne trouve pas que l'intrigue soit tiré par les cheveux. C'est une vision de l'esprit d'un tueur que je trouve assez originale.
Supprimer