Varese Sarabande/2013/44:20
Fidèle collaborateur de J.J. Abrams, le compositeur Michael Giacchino renoue une seconde fois avec l’univers des trekkies pour ce Star Trek Into Darkness.
L’album proposé par Varese Sarabande comporte quarante-cinq minutes de composition originale, ce qui est relativement peu face aux deux heures dix que compte le métrage. L’éditeur nous offrira sans doute, comme ce fut le cas pour le précédent volet, un "complete score" dans quelques mois (à condition bien évidemment que le disque se vende - le premier Star Trek constituant par ailleurs à ce jour la meilleure vente du label) mais faut-il pour autant s’écarter de cette première cuvée ? Au vu de la sélection, l’acquisition de cet album ne laisse finalement aucune place au doute. Bien plus éclectique que celle qui ornait la version d'entrée du premier Star Trek, ce score partiel présente toutes les couleurs exposées au sein du film. L’aventure bien sûr avec des pistes d’action de haut vol - le déluge orchestral à tomber par terre de San Fran Hustle - mais aussi le mystére avec le lent crescendo de Meld-Merized et l’incantation guerrière de The Kronos Wartet (l’occasion pour le compositeur de tacler le Gotham’s Reckoning de Hans Zimmer) et le drame avec notamment la superbe rhapsodie au piano de London Calling. Michael Giacchino, toujours très doué pour offrir une instrumentalisation variée et des mélodies accrocheuses, nous tient en haleine avec, en perspective, le célèbre thème composé jadis par Alexander Courage. Comparativement à la partition du premier Star Trek, celle de Into Darkness se montre donc plus aboutit et surtout plus rythmée. Un chef d’oeuvre de plus à inscrire dans le giron de ce talentueux artiste qu’est Michael Giacchino. (5/5)
L’album proposé par Varese Sarabande comporte quarante-cinq minutes de composition originale, ce qui est relativement peu face aux deux heures dix que compte le métrage. L’éditeur nous offrira sans doute, comme ce fut le cas pour le précédent volet, un "complete score" dans quelques mois (à condition bien évidemment que le disque se vende - le premier Star Trek constituant par ailleurs à ce jour la meilleure vente du label) mais faut-il pour autant s’écarter de cette première cuvée ? Au vu de la sélection, l’acquisition de cet album ne laisse finalement aucune place au doute. Bien plus éclectique que celle qui ornait la version d'entrée du premier Star Trek, ce score partiel présente toutes les couleurs exposées au sein du film. L’aventure bien sûr avec des pistes d’action de haut vol - le déluge orchestral à tomber par terre de San Fran Hustle - mais aussi le mystére avec le lent crescendo de Meld-Merized et l’incantation guerrière de The Kronos Wartet (l’occasion pour le compositeur de tacler le Gotham’s Reckoning de Hans Zimmer) et le drame avec notamment la superbe rhapsodie au piano de London Calling. Michael Giacchino, toujours très doué pour offrir une instrumentalisation variée et des mélodies accrocheuses, nous tient en haleine avec, en perspective, le célèbre thème composé jadis par Alexander Courage. Comparativement à la partition du premier Star Trek, celle de Into Darkness se montre donc plus aboutit et surtout plus rythmée. Un chef d’oeuvre de plus à inscrire dans le giron de ce talentueux artiste qu’est Michael Giacchino. (5/5)
J'avais pas trop aimé sa BO de John Carter, mais celle-ci m'a soufflé. Il y a un vrai souffle épique et une impression d'être réellement plongé dans l'espace.
RépondreSupprimerAh, pour ma part j'avais beaucoup aimé celle de John Carter même si je trouve celle de Star Trek supérieur.
SupprimerUn poil moins cherchée et ambitieuse que dans le premier je trouve, en tout cas en visionnant le film. Mais faut que je me colle à l'écoute séparée ; )
RépondreSupprimerBizarre, je trouve pour ma part que c'est tout le contraire, que la musique du premier est moins recherchée que celle-ci.
SupprimerEffectivement, peut-être qu'une écoute séparée te permettra de changer (ou conforter) ton point de vue.