17 novembre 2013

Film : Cartel

Cartel (2013)

Réalisateur : Ridley Scott
Genre : Thriller

Synopsis :

Un avocat véreux met son doigt dans un engrenage infernal en s'associant à un juteux trafic de drogue.


Eblouit par un titre français aussi racoleur que la brochette de stars que son affiche nous flanque sous les yeux, le spectateur, bien décidé à se faire un bon petit thriller à la sauce Ridley Scott, risque bien de ressortir de son cinéma la queue entre les jambes. Le traitement apposé par le cinéaste sur ce Cartel est, en effet, très loin de l’expérience filmique que l’on échafaudait, secrètement, avant d’entrer dans la salle. La bande-annonce nous avait sciemment laissé un ensemble vide, se gardant de ne pas guider nos attentes, mais qui a eu l’effet pervers de nous donner l’opportunité d’y plaquer tous nos fantasmes. Au final, on peut être très surpris ou hyper déçu (voir même les deux) par le rendez-vous que se sont donnés ces deux géants de la culture américaine contemporaine que sont Ridley Scott et Cormac McCarthy. Difficile d’adopter une posture définitive face à ce rythme lancinant, regorgeant de mille et un échange tous taillés dans un diamant noir. À l'image du discours dispensé par le personnage de Bruno Ganz au sujet de ses diamants dont il dévore chaque facette du haut de sa lentille, ce sont les défauts de ce bijou (longueur, lenteur, étirement) qui produit toute sa beauté. L'effarante poignée de dialogues et scènes lubriques tapissant la première demie-heure construisent finalement peu à peu une vision cauchemardesque de la société des Hommes, indissociable de ses auteurs. Si Cartel n’est pas un scénario adapté comme ce le fut pour No Country For Old Men et La Route, il marque l'entrée en scène du romancier octogénaire dans l'industrie cinématographique. Sa violence à sceller définitivement les destins de ses personnages plongés, à corps perdu, dans les flots d’une rivière sans retour façonne le paysage dressé par le cinéaste, conceptualisé à un niveau stratosphérique aux travers de dialogues (trop) signifiants, et d'une fauve mordant la cupidité du monde à pleine dent. La performance de Cameron Diaz ne dépareille pas à coté du brillant casting qui accompagne son hallucinant jeu de jambes, chacun trouvant une partition à la mesure de son talent. Cartel est donc un joyau perdu dont il faut mesurer toute la puissance sur la durée, à condition toutefois de ne pas se laisser dévorer tout entier par l'ennui d'un vénéneux cauchemar d’une étonnante exigence. (3/5)


The Counselor (Etats-Unis, 2013). Durée : 1h51. Réalisation : Ridley Scott. Scénario : Cormac McCarthy. Image : Dariusz Wolski. Montage : Pietro Scalia. Musique : Daniel Pemberton. Distribution : Michael Fassbender (L'avocat), Javier Bardem (Reiner), Penelope Cruz (Laura), Cameron Diaz (Malkina), Brad Pitt (Westray), Rosie Perez (Ruth), Bruno Ganz (le diamantaire), Goran Visnjic (le banquier).

29 commentaires:

  1. Je pense effectivement que c'est un film qui va prendre de l'ampleur sur la durée. Et le discours sur les diamants a toute son importance (comme le sous-texte sexuel d'ailleurs). A froid, il laisse trop décontenancé. L'expérience sera à retenter dans quelques mois avec le DVD.

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    1. On n'est pas à l'abris de l'effet "Hannibal" ici, vivement critiqué à sa sortie mais progressivement réhabilité au fil des années. Aussi, il faudra retenter l'aventure Cartel pour avoir une meilleur vision des possibilités offertes par ce film.

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  2. Je n'ai pas été franchement convaincu par ce Cartel, McCarty demeure un écrivain et pas un scénariste, il livre quelque chose d'assez décousu, très exigeant pour sûr comme McCarty fait à l'accoutumée, quelque chose de noire, pessimiste, où en effet tout est déjà écrit, où le Mal / le crime ne peut être déjoué dans le monde contemporain. Et Scott m'a semblé assez perdu à l'idée de mettre ça en forme, il ne se retrouve que dans le dernier acte enfin efficace... Mais comme tu le dis, 2flics, peut-être que c'est le genre de film qui livrera sa véritable mesure sur la longueur. À revoir, donc.

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    1. Cet éparpillement est effectivement le défaut majeur du film. Il aurait mérité d'être plus resserré autour des personnages clés.
      Par contre, je n'ai eu cette sensation que Ridley Scott avait du mal à mettre en image son film. Certes, il n'a pas de grandes marges de manoeuvre puisque tout est dialogue (ou presque), mais je trouve que ses cadrages sont très étudiés, très efficaces.

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  3. Perso je considère toujours Hannibal comme un mauvais film et s'il y a bien un film de Scott qui mériterait une meilleure visibilité c'est Legend. Pour le reste, j'ai été le voir cet aprem. Qu'est-ce que le début est long! Jusqu'à la décapitation, il ne se passe rien, ce sont des scénettes plus qu'autre chose et franchement les liens entre les persos sont beaucoup trop décomplexés. C'est même quelque peu gênant de commencer le film par un cunnulingus et ensuite de mettre The Counselor (enfin Cartel en VF). Après la décapitation cela va beaucoup mieux c'est plus clair et la descente aux enfers est particulièremen prenante et sanglante (le film le plus gore de Scott depuis Hannibal). Fassbender, Pitt et Bardem s'en sortent bien mais c'est Cameron Diaz qui casse la baraque. Et je ne parle pas de la scène de la voiture. ;) Par contre j'ai trouvé que Cruz faisait très potiche.

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    1. Le jeu de Penelope Cruz est très agréable, mais son personnage ne trouve son importance que dans sa finalité. Elle est loin d'être active, mais on voit quand même qu'elle sait ce qui se trame mais qu'elle ne semble pas être décidé à mettre fin à cette situation.
      Pour le film en lui même, le début est effectivement long, mais il y a, dans les dialogues, des éléments qui accrochent vraiment l'attention (en tout cas, c'est ce que j'ai ressenti).

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    2. Le problème c'est que Cruz est utilisée et c'est valable pour tous ses films hollywoodiens y compris dans le Woody Allen comme une hispanique amoureuse et si l'on peut en hystérique. C'est une nouvelle fois le cas ici. Bon sang, mais ses films espagnols lui donnent des rôles bien plus profonds, je pense notamment à Ouvre les yeux.
      Pour la première heure, je trouve plus d'une fois certaines scènes trop longues voire inutiles comme le confirme la scène du bijoutier.

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    3. Je ne suis pas d'accord sur le scène avec le bijoutier. Son discours a son importance dans la mise en abime de l'intrigue.

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    4. Ah bon? En dehors de le montrer acheter une bague à sa femme, ce qui sera montrer encore une fois par Diaz après; je ne vois absolument pas l'utilité dans le récit. D'autant que des scènes similaires parsèment le film.

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    5. L'action en elle même n'a rien d'intéressant dans cette scène, c'est les dialogues qui sont importants. Une étude approfondie et rigoureuse de cette scène serait, je pense, utile pour comprendre l'univers dans lequel le réalisateur fait évoluer ses personnages.

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    6. La scène du bijoutier a, de mon point de vue, l'intérêt de mettre en lumière que The Counselor n'est pas qu'un homme traitant avec les dealers pour l'appat du gain, mais aussi un personnage "honnête" et prêt à tout pour sa femme. Ca scelle leur relation, l'approfondit, bien plus que la scène d'ouverture. C'est à mon sens, le reflet de qu'il pense de sa femme, son amour sincère pour elle.

      Donc, dire qu'elle n'a pas d'utilité dans le récit, je ne suis pas du tout d'accord, elle en a 3: contextualiser la relation, apporter une touche de fraîcheur et d'optimisme dans le film (une lueur d'espoir en quelque sorte), approfondir le personnage.

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    7. Comme cette scène de diner finalement, que je très trouve délicate, qui apporte une bouffé d'air dans le film.
      Concernant la scène du diamantaire, je suis tout à fait d'accord avec ton interprétation. J'ajouterais aussi que tout le discours sur "les imperfections du diamant" est une sorte de mise en abîme du film lui-même, comme si Scott était conscient des imperfections de son récit. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais ce que j'en ai retenu.

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    8. Oula vous allez cherché loin! Perso je n'y vois que de la parlote et surtout ce que vous dites est entendu je ne sais combien de fois dans le reste du film! On sait qu'il veut être au dessus de son statut, preuve en est avec la voiture, le mobilier, ses relations, ses visites dans des hôtels, sa façon de parler du business en faisant croire qu'il s'y connait... Et qu'il aime sa femme il le montre par la suite, en privilégiant un voyage alors qu'il se sait dans la merde pour faire plaisir à sa femme. C'est dit dans la suite! Je n'ai pas besoin d'une scène de 5-6 minutes hyper explicative et qui manque cruellement de rythme.

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    9. C'est plutôt les scènes suivant celle du diamantaire qui radotent.

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    10. La mise en abîme du film, c'est vrai qu'on peut le prendre comme ça :) Mon impression par contre est uniquement scénaristique: introduire le personnage, l'approfondir.

      Borat, on est au début du film: normal qu'on développe le personnage au début? Et qu'on pose les base du style (de longs dialogues métaphoriques)? La scène met de l'intensité dans sa relation avec sa femme en montrant combien il l'aime. Ce n'est pas quelque chose qu'on fait en milieu de film ou à la fin, surtout dans un récit qui raconte la chute d'une personne.

      Vu la construction du film, pour vraiment mettre en avant cette chute et ce qu'il a perdu, il faut d'abord savoir ce qu'il a. Dans le cas présent, ce à quoi il tient le plus au monde, c'est sa femme! L'affection pour sa femme doit donc être décrite au début, dans ce cas-ci, au travers de la scène du diamant, pour pouvoir mettre en route l'engrenage de sa déchéance.

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    11. Bah justement elles sont plus convaincantes vu que vont par petites touches. On n'est pas dans un roman où il faut parfois expliquer ce que tu ne vois pas. Là en l'occurence, je trouve que c'est du temps gâché qui aurait pu rester à la séquence du dîner. On aurait vu le diamant qui pète à la gueule et il n'y aurait pas eu besoin d'une séquence de 5 minutes que sur ça.
      Enfin il y a développé et développé. Là je ne vois pas en quoi ça le développe et je trouve comme dit plus haut les petites touches plus intéressantes sur le personnage que cette séquence. De plus, cette scène même en étant dans le montage dure trop longtemps.

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    12. Comme le dit Le Umas, la longueur de la scène, associée à cette attention et la dissection du diamant par l'avocat afin de trouver l'objet idéal nous fait ressentir toute la sincérité de l'amour que ce dernier porte à sa femme. En plus de cela, enlever cette séquence serait sacrifier davantage encore le rôle de Penelope Cruz.
      Je suis d'accord pour dire qu'il y a des scènes dont on se serait bien passé pour le début du film, mais celle du diamantaire est indispensable, même si elle parait longue.

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    13. Je ne vois pas le rapport entre la longueur et l'attention. Un diamant c'est un diamant, point barre, tu le montre chez un simple bijoutier en Californie, cela donne le même effet et ça dure moins longtemps. Là t'as le temps de prendre un café et d'aller aux toilettes. De plus, tu dis ça enlève Pénélope, mais elle n'apparaît jamais dans ce passage! Pour moi, cette séquence ne sert tout simplement à rien, fait du radotage avant l'heure et cela aurait pu être davantage rythmé si elle n'existait pas et se limiter à la scène du dîner. Là c'est beau , il y a de l'amour sans sexe, il est content qu'elle soit contente, ça c'est de l'amour bordel!!lol

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    14. Mais la perspective de cette scène, c'est de parler de l'amour que l'avocat porte à sa femme. Penelope Cruz n'est pas physiquement présente, mais toute cette scène la concerne et sert à inscrire son personnage dans l'économie narrative du film.

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    15. "Un diamant est un diamant" => Je crois, cher Borat, que justement là réside le fond du désaccord.

      Autant dire qu'une tableau de maître n'est qu'un tableau (de la toile et de la peinture), qu'une photo n'est qu'image, que la musique n'est qu'une succession de note ou un bruit, qu'une voiture de sport n'est qu'un déplaçoire, que le sport n'est qu'une mesure d'égo, etc. C'est une vision réductrice de l'objet pour tout ceux qui en sont passionnés.

      Une telle personne verra dans le tableau la beauté de la couleur, le jeu et la réponse des champs visuels (profondeur, éléments en avant/arrière plan), le coup du pinceau et l'émotion qui y est mise, et mille autre détails. Pareil pour l'amateur de photographie, pour l'amateur de musique où la mélodie, le timbre des instruments, la sensibilité du jeu et la technique de chaque musicien sera appréciée. Et on peut continuer comme ça.

      Tout ça pour dire que le diamantaire est une telle personne. Passionnée par son objet, qui apprécie autant son esthétisme à travers la perfection qu'il y voit que dans le symbole qu'il représente. Pour beaucoup de gens, un diamant n'est qu'un cailloux brillant et plein de valeur marchande. Mais pour l'amateur, c'est un ensemble de chose, un art! Chaque pierre est unique car "l'auteur" est unique, ce qui confère une personnalité au diamant. Comme un Van Gogh à une personnalité propre, un poème de Baudelaire à sa personnalité, un mouvement de Bach à la sienne.

      Alors vient ensuite le symbole, au-delà des caractéristiques du diamant, pourquoi l'offrir lui et pas un autre à une femme particulière? Parce que chaque élément est à mettre en relation avec la personne. Et à partir de là, ce n'est plus le diamantaire qui parle, mais c'est le client à travers la bouche du diamantaire. Qui ici, décrit la vision que The Counselor a de sa femme au travers de sa propre vision du diamant.

      La scène n'a donc jamais été à propos du diamant, mais bien de l'amour, de toute "la perfection et l'imperfection" (Inception, 2010 :p) qui fait que Fassbender aime Cruz. Et ça ajoute une force émotionnelle à la scène du dîner, qui si elle est belle, reste assez "cliché" (dans le sens où c'est attendu, une scène romantique qui est utilisée en permanence dans la culture). Si on s'en tient uniquement à elle, alors Cruz perd une grande partie de son symbole d'optimisme, de clarté, de "rédemption" (voire d'innocence) pour The Counselor. Prise hors de son contexte, la scène met l'accent sur l'amour mais aussi et surtout sur la bague. Ce qui donne à Cruz une allure de potiche intéressée par la bague autant que par son mari.

      Et ce qui rend la scène belle, c'est justement ce que représente le diamant!

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    16. Economie de temps vraisemblablement, puisque le film dure presque 2h et cette scène est très/trop longue. Le genre "scène coupée". Perso cela aurait été moi cela serait passé au montage, évocation philosophique ou pas sur un diamant.

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  4. Exigeant, sybillin, coup-de-poing. Voilà 3 qualificatifs que j'attribuerais au dernier Scott. Exigeant, car nécessite une attention de tous les instants pour assimiler les dialogues et les mettre en relation avec l'action ou le scénario (passé, présent et futur). Sybillin, beaucoup de dialogues existentiels restent bien mystérieux au premier abord, usent (voire abusent) de la métaphore pour faire passer un message. Coup de poing: le réalisme cru: drame, violence, sexe.

    Acteurs vraiment bons, dialogues profonds et accrocheurs (mais parfois, c'est un peu too much quand même!) et réalisme froid

    Cela dit, on peut pointer quelques défauts: la lenteur du récit couplé à l'hermétisme des dialogues peuvent lasser en l'absence de tension (ce qui arrive au tiers du film, difficile de s'immerger dans l'intrigue), une certaine prévisibilité malgré tout et cet aspect haché dans la narration (comme Borat le dis, et avec le recul, la succession d'épisode est assez visible, bien que ça s'améliore vers la fin).

    C'est un film qui demande à être revu pour saisir tous les liens. Son exigence en fait une expérience intéressante mais je ne peux me défaire du sentiment que Scott et McCarthy regarde leur film plutôt qu'ils le mettent en scène (écrivent), qu'il y a une certaine prétention et du narcissisme dans la manière dont le film est construit (surtout dans les dialogues).

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    1. C'est ce que j'ai essayé aussi de relever en parlant de dialogues trop signifiants. C'est vraiment passionnant d'avoir ce genre de passe d'arme, mais le fait de toujours chercher à importer un sens caché dans ces échanges les rend ampoulés.

      Cartel est clairement un film qui demande à être réfléchi, et dont on ne sait s'il faut en penser du bien ou du mal. Pour l'instant, j'en garde globalement un bon souvenir.

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  5. Voilà un avis bien plus nuancé que chez Jamesluctor (plein de spoilers, du coup moins d'effets de surprise) qui le conchie plus bas que terre. Du coup ça me redonne envie de me faire une opinion. Faudra que mon planning me l'autorise.

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    1. Le mieux, effectivement, c'est de se faire son propre avis.

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  6. Ah ! J'avais oublié de mentionner cette longue scène insistant sur les défauts des diamants... Merveilleuse comparaison avec le film de fin d'article. Intéressant, cet avis très axé sur les dialogues (vu qu'effectivement, il n'y a que cela). Finalement, on pourrait faire une comparaison avec Cosmopolis, dont les dialogues labyrinthiques donnaient aussi dans la métaphore financière. Sauf que si les dialogues chez Cronenberg prenaient des airs d'autistes un peu pompeux, j'ai du mal à juger de la subtilité de ceux de McCarty (en fait, quand il veut traiter un sujet, il fait parler les personnages d'un truc complètement en dehors, type un soleil couchant...). Et ce dosage de la sexualité me semble... aussi subtil que sur un Basic Instinct. Sans que cela semble apporter de la matière aux visées du film... Des descentes aux enfers, certes, hélas un peu éparpillée pour m'avoir convaincu (le montage enchaîne les scènes sans qu'il y ait de connections).
    Je présente toutefois mes humbles excuses pour les spoilers de ma chronique, emporté par la colère que j'étais. Un avertissement tardif a été ajouté, en attendant peut être des nuances.

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    1. Je n'ai pas vu Cosmopolis, mais concernant les dialogues de Cartel, le problème est qu'ils cherchent toujours la métaphore. On sent de l'intelligence derrière tout cela, mais aussi un coté un peu surfait, un peu ampoulé peut-être du à la formation de McCarty.
      Je ne sais pas pour toi, mais moi, je m'interroge encore sur les réels qualités du film.

      Pour les spoilers présents dans ta chronique, c'est vrai que ce n'étais pas cool pour ceux qui n'avait pas vu le film, mais c'est compréhensible quand on réagit à chaud à ce type de film. En tout cas, c'est tout à ton honneur de reconnaitre ta faute :)

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  7. Un Scott mineur mais ça reste un thriller bien au-dessus de la moyenne... 2/4

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