Sony Classical/2013/64:36
A Good Day To Die Hard marque la quatrième collaboration entre le réalisateur John Moore et le compositeur Marco Beltrami, qui signe par ailleurs sa seconde partition pour la saga après Live Free And Die Hard en 2007.
Si la relève de John McTiernan et Renny Harlin n’est clairement pas assuré, elle a, en revanche, trouvé en Marco Beltrami le digne successeur de Michael Kamen. A Good Day To Die Hard confirme ce que l’on avait déjà pu écouter pour Live Free And Die Hard, à savoir qu’il est le meilleur choix pour illustrer les aventures de ce nouveau John McClane. Issue à 90 % d’un enregistrement orchestral, ce score, un peu lourd sur la durée, développe une imposante explosivité, offrant de véritables bulldozers sonores (Yuri Says, Truckzilla, Sunshine Shootout) où cuivres et violons éclatent de tous les cotés pour un résultat pour le moins saisissant. L’apport de sons synthétiques vient ainsi concrétiser cette inclinaison vers le blockbuster technologique alors que les scores de Kamen pour les trois premiers Die Hard nous reviennent en mémoire le temps de quelques morceaux. Un contraste qui s’accompagne de quelques trouvailles sonores, comme cette curieuse association de la balalaika et de l'harmonica dans Jack Makes The Call, illustrant ainsi une approche moins conventionnelle qui aurait mérité d’être davantage mise en valeur. Dans l'ensemble, seuls les élans paternalistes manquent de conviction mais elles prennent finalement que très peu de place au sein de cette bande originale nettement plus recommandable que le film qu'elle illustre. (4/5)
Si la relève de John McTiernan et Renny Harlin n’est clairement pas assuré, elle a, en revanche, trouvé en Marco Beltrami le digne successeur de Michael Kamen. A Good Day To Die Hard confirme ce que l’on avait déjà pu écouter pour Live Free And Die Hard, à savoir qu’il est le meilleur choix pour illustrer les aventures de ce nouveau John McClane. Issue à 90 % d’un enregistrement orchestral, ce score, un peu lourd sur la durée, développe une imposante explosivité, offrant de véritables bulldozers sonores (Yuri Says, Truckzilla, Sunshine Shootout) où cuivres et violons éclatent de tous les cotés pour un résultat pour le moins saisissant. L’apport de sons synthétiques vient ainsi concrétiser cette inclinaison vers le blockbuster technologique alors que les scores de Kamen pour les trois premiers Die Hard nous reviennent en mémoire le temps de quelques morceaux. Un contraste qui s’accompagne de quelques trouvailles sonores, comme cette curieuse association de la balalaika et de l'harmonica dans Jack Makes The Call, illustrant ainsi une approche moins conventionnelle qui aurait mérité d’être davantage mise en valeur. Dans l'ensemble, seuls les élans paternalistes manquent de conviction mais elles prennent finalement que très peu de place au sein de cette bande originale nettement plus recommandable que le film qu'elle illustre. (4/5)
Nettemment plus recommandable que le film, je suis tout à fait d'accord!! :D
RépondreSupprimerInstrumentations puissantes, textures synthétiques jamais envahissantes, et tracklist toujours autant bourrée de jeux de mots...Beltrami à monté la barre franchement haut pour cet épisode, au point d’être presque parodique par instants! Du pur plaisir auditif que je me passe en boucle sur mon Walkman :D
Il me tarde d'écouter ses prochains scores (The Sessions, World War Z, The Wolverine...) ils risquent pour d'etre tout aussi surprenants.
Oui, parodique est le bon mot. Si seulement le film avait été aussi parodique, on aurait tenu là une belle aventure. Et ce qu'il y a de bien ici c'est, comme tu le dis, l'utilisation du synthétiques qui vient toujours au bon moment. Après, je préfère un peu plus le soundtrack de Live Free And Die Hard car je le trouve moins lourd sur la durée.
SupprimerJe ne savais pas que c’était lui qui s'occupait de World War Z et The Wolverine. On aura donc droit encore à deux belles grosses compo.