Le Pacte (2012)
Réalisateur : Roger Donaldson
Genre : Thriller
Synopsis :
La vie de Will Gerard, professeur d'anglais, bascule lorsque sa femme, Laura, est violée. Un inconnu nommé Simon se présente alors à lui comme le chef d'une organisation secrète qui a pour but de venger les victimes en exécutant les criminels. Acculé, Will accepte la proposition de Simon.
Depuis une dizaine d'années, Nicolas Cage a acquis une certaine virtuosité scénique dans de sombres navets, qui capitalisent par ailleurs sur sa renommé pour obtenir une hypothétique exploitation en salle. Le Pacte n'est sûrement pas le pire film dans lequel il ai joué (The Wicker Man, Bangkok Dangerous ou Le Dernier Des Templiers sont là pour en témoigner), mais on est encore très loin des belles œuvres qu'il nous offrait jadis. Ce vigilante movie partait pourtant avec une longueur d'avance sur ces nombreux concurrents : l'homme en quête de justice n'est plus seul désormais, mais il s'inscrit au sein d'une organisation au service de ses concitoyens pour les venger. En contrepartie, ces citoyens s'engagent auprès de ladite association dans divers tâches anodines : suivre un homme, neutraliser une caméra, passer un coup de fil. Les ficelles de cette machination sont donc suffisamment sournoises pour donner la matière nécessaire à un très bon film de genre. Malheureusement, Roger Donaldson passe totalement à coté de son sujet. En n'exploitant jamais l’aspect tentaculaire de cette structure, le réalisateur fait une croix sur la paranoïa ambiante qui aurait pu se dégager d'un récit dont la tiédeur est accentué par le manque de dynamisme de la réalisation et l'indolence de Guy Pearce en chef de cellule patibulaire. Une mollesse qui vient donc parasiter un propos valable et une la très belle photographie, mais qui n'empêche en rien l'inusable Nicolas Cage de jouer une fois de plus comme si sa vie en dépendait. Le Pacte ne parvient donc pas à tirer son épingle du jeu. (1.5/5)
En Bref
- Pourquoi c'est bien : parce que Nicolas Cage est plutôt bon, que le fond du scénario est original et fort intéressant, que la photographie de David Tattersall, et qu'il y a quelques sympathiques scènes d'action.
- Pourquoi c'est pas bien : parce que les bonnes idées du script reste à l'état embryonnaire, que l'interprétation de Guy Pearce n'est pas exceptionnel et que la réalisation de Roger Dolandson est mollassonne.
Pas eu envie de le voir surtout après une bande-annonce annonçant justement la mauvaise couleur. Je ne me suis pas trompé on dirait.
RépondreSupprimerC'est quand même pas une merde, mais bon, le réalisateur passe à coté d'un grand sujet. C'est dommage d'autant plus que Cage est convaincant.
SupprimerChouette encore un film ou Nicolas Cage nous montre que son coiffeur et lui sont toujours en froid :D
RépondreSupprimerAprès le film ??? Heu, pourquoi pas a l'occasion
C'est son barbier qui est en tôle ici ;) A l'occasion, regarde le, ça reste sympa à voir, ce n'est pas un calvaire de le regarder.
SupprimerPutain on peut plus faire confiance au petit personnels
SupprimerJe te crois concernant le film, puis j'ai énormément de sympathie pour nicolas Cage
Oui, c'est triste :( Mais bon, que deviendrait notre Nicolas Cage sans une coupe ou une barbe atypique !
SupprimerEnfin grand sujet... ça sent le vigilante movie de plus. En sachant que la référence récente est un certain Death Sentence.
RépondreSupprimerJe te jure ! :) Non mais sérieusement, tous les vigilantes font s'affronter un homme face à une machine judiciaire défectueuse. Là, c'est une organisation composé de citoyens qui se propose de venger les victimes. C'est pas parce que le film est au final médiocre qu'il ne dispose pas d'un sujet de base original et puissant. Malheureusement, il n'est pas exploités par le réalisateur.
SupprimerCela revient au même finalement. C'est un film de vigilante, soit un film avec des gens tuant des gens pour se venger. En sachant que ce genre d'organisation de quartier existe beaucoup aux States.
RépondreSupprimerPas vraiment, en tout cas, ça n'entraine pas la même chose (la paranoïa par exemple, puisque tout le monde peut faire parti de l’organisation sans qu'on le sache). Après, le film n'exploite pas du tout cet aspect donc, du coup, je suis d'accord, ça revient un peu au même.
SupprimerTu vois Borat a toujours raison!lol :D
Supprimer"Depuis une dizaine d'années, Nicolas Cage a acquis une certaine virtuosité scénique dans de sombres navets" => tu as une certaine virtuosité également pour emballer un si triste constat dans un formulation des plus agréable :p
RépondreSupprimerSinon, un avis sur la coupe de l'ami Cage (à défaut de jeu d'acteur, parlons de jeu capillaire)?
C'est ça les grand écrivains ;)
SupprimerSinon, sur la coupe de cheveux, je dirais qu'il est dans une aspiration plus classique, moins pétaradante, plus posée. Mais le bouc rehausse vraiment le tout :)
Euh...ca va la tête ou le cou ou les chevilles (ou les trois)? Fais gaffe aux portes, elles pourraient s'avérer trop étroites :p
SupprimerMmmh, le bouc donne une petite touche de clâsse, je l'admets, mais si sa coupe manque de folie, que reste-t-il au film? XD
Oui, mes chevilles vont bien :)
SupprimerIl reste au film le jeu de Nicolas Cage :)
Donc, un nouveau navet avec Nicolas Cage. Comme quoi, il les accumule. Bon, je ne l'ai pas vu mais je ferai en sorte que cela reste ainsi
RépondreSupprimerJ'irais pas jusqu'au titre de navet, mais celui de film très médiocre lui convient bien :)
SupprimerDommage, le script avait de quoi faire fantasmr le public (et je le sentais bien, après le mollasson Trespass...) Cage m'a leurré une fois de plus !
RépondreSupprimerEh oui, c'est un film qui avait du potentiel mais qui l'a gâché. Pas vu ce Trespass, mais parait qu'il est assez chiant (il n'a d'ailleurs pas eu le privilège d'une sortie ciné au Etats-Unis).
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