Film : The Sentinel

The Sentinel (2006)

Réalisateur : Clark Johnson
Genre : Thriller

Synopsis :

L'assassinat d'un agent des service-secret met à jour un complot visant le Président des États-Unis. Alors que le plus ancien membre de ce service, Pete Garrison, mène sa propre enquête, l'agent du FBI David Breckinridge découvre des indices inculpant l'agent Garrison.

Bien souvent, c’est le talent du metteur en scène qui constitue la plus-value sur ce genre de production formatée. Malheureusement, Clark Johnson est un réalisateur sans aucune personnalité (remember S.W.A.T.) et il ne sera aider ici par son scénario, cousue de fil blanc et ne possédant aucune profondeur. Le scénariste George Nolfi se moque par ailleurs totalement des motivations qui animent les instigateurs du complot (tout juste savons-nous que se sont des Russes qui tirent les ficelles), ce qui le motive, c’est uniquement la traque du bouc émissaire. Pour nous faire avaler cette chasse à l'homme ainsi que l’anecdotique passade entre le héros et la firts-lady, le réalisateur se pare d’un beau casting : Michael Douglas, Kiefer Sutherland, Eva Longoria et Kim Basinger. Bonne nouvelle : la confrontation entre les deux stars fonctionnent parce qu’ils se montrent particulièrement convaincants chacun de leurs cotés, élevant ainsi ponctuellement le niveau de ce divertissement. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant d'Eva Longoria, parfaitement inutile en rookie juste bonne à prendre des appels et à pianoter sur un ordinateur. Tout l'intérêt de The Sentinel repose donc sur le duo Douglas/Sutherland ainsi que sur l’honnête performance de Kim Basinger, first-lady jusqu’au bout des cheveux. Pas de quoi donc se relever la nuit mais cela est suffisant pour ne pas nous endormir. (2/5)

En Bref

• Pourquoi c'est bien : parce que Michael Douglas et Kiefer Sutherland sont convaincants, que la musique de Christophe Beck accompagne efficacement les images, et que l'histoire se laisse suivre sans déplaisir.

• Pourquoi c'est pas bien : parce que la réalisation est excessivement impersonnelle, qu'Eva Longoria ne parvient pas à rendre son personnage solide, et que le scénario est bourré de raccourcis.