Réalisateur : Antoine Fuqua
Genre : Action
Synopsis :
Mis au placard suite à un bavure, Mike Banning revient malgré lui sur le terrain lorsque la Maison Blanche est attaqué par des terroriste nord-coréens.
L’an dernier, deux projets ayant pour sujet le siège de la Maison Blanche ont entamé simultanément leur production. Mais, doté d’un budget moitié moins important que son concurrent (White House Down de Roland Emmerich) et ne disposant pas du soutient d’un grand studio, c’est finalement le film dirigé par Antoine Fuqua qui a ouvert en premier les hostilités. À défaut donc de bénéficier d’un financement confortable et d’une campagne marketing solide, La Chute De La Maison Blanche possède l’avantage du calendrier, ce qui lui a sans doute permis de rentrer rapidement dans ses frais et connaître un succès public plutôt inattendu. Mais pour bénéficier des qualités d’exposition d’une distribution quatre étoile, le réalisateur a malheureusement dû faire l’impasse sur certaines options, comme les effets numériques, qui ferais passer les bidouillages de Ray Harryhausen pour de la haute technologie, où encore sa bande-son, composé par un Trevor Morris qui a décidément du mal à écrire une musique de qualité pour le grand écran. Mais c’est non sans un certain plaisir que le spectateur consomme ce spectacle guerrier, volontiers outrancier et qui joue sans ménagement la carte du grand spectacle. C’est sanglant, violent, sans concession et mené par un Gerard Butler parfaitement à l’aise dans son treillis d’ancien agent des forces spéciales. Aucune fausse note n’est d’ailleurs à signaler au niveau du casting, tous effectuant leur boulot avec beaucoup d’entrain, et la narration, quoi que très simpliste, supporte très bien les 110 minutes qui lui sont allouées pour dérouler ses multiples rebondissements. Ce n’est certes pas du grand cinéma, c’est parfois limite propagandiste (le discours final à la gloire des Etats-Unis) mais cela reste du bon divertissement. (3/5)
En Bref
- Les + : Le casting, les scènes d'action, le rythme, l’atmosphère anxiogène de certaines séquences. Tout ce que l'on demande à un film d'action basique.
- Les - : La piètre qualité des effets spéciaux, un scénario light, la musique fonctionnelle de Trevor Morris et l'élan patriotique du discours final
Sans moi à part si j'ai envie de regarder une comédie, parce qu'un boeing au dessus de la Maison Blanche hahahahhahahahahahahahhhha!
RépondreSupprimerCe n'est pas un Boeig mais un Hercule.
SupprimerPour le reste, faut prendre le film comme il est : un gros truc bourrin. Dire que je n'y ai pas pris de plaisir serait de la malhonnêteté de ma part.
Cela reste un gros navion! Je préfère encore me revoir The raid.
Supprimer" Ce n’est certes pas du grand cinéma, c’est parfois limite propagandiste "
RépondreSupprimerA vrai dire, c'est carrément une daube ! :-)
Bon cela-dit je retourne sur la plage .... @+
Bonne baignade :)
SupprimerD'une réalisation ultra efficace et soignée, Fuqua n'évite pourtant pas un patriotisme dégoulinant. Sans le discours final, on tenait un très bon film d'action; avec, c'est un outils de propagande de plus. Heureusement qu'il y a de bonnes scènes bourrines avec Gerard Butler qui cartonne tout.
RépondreSupprimerC'est vraiment dommage qu'il y ait ce discours final car, comme tu le dis, Butler dézinguant du terroriste Coréen, c'est quelque chose.
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