Réalisateur : Juan Antonio Bayona
Genre : Drame, Aventure
Synopsis :
Un puissant tsunami ravage les cotes de la Thaïlande. Désormais séparé par cette catastrophe, la famille Bennett tente de survivre dans ce monde désolé.
Devant The Impossible, on pense inévitablement à Empire du Soleil, les violons et les larmes en plus. Car la vague d'émotions est aussi puissante et inévitable que le tsunami qui vient balayer les côtes de l'Asie du Sud. Cette scène clé, intervenant à peine une dizaine de minutes après le début de la projection, vous scotche tant sa mise en scène se montre alerte et réaliste. Mais passé ce cataclysme, que reste t-il donc de cette reconstitution ? Une quête humaine qui fait parler vos glandes lacrymales (difficile d’ailleurs de garder ses yeux secs). Secondé par une musique dramatique signée Fernando Velazquez et des situations bouleversantes, ce versant de l’histoire reste captivante notamment par l'énergie déployée dans la réalisation et l'élaboration de décors plus vrais que nature. Évidemment, le mécanisme mélodramatique sombre dans certains excès une fois arrivée à la dernière ligne droite, mais demeure cette volonté de Juan Antonio Bayona de faire vibrer l’auditoire et de prolonger quelques thèmes qui lui sont chère (notamment la relation mère/fils). Difficile également de ne pas louer l’effort physique de la superbe Naomi Watts et de l’excellent Ewan McGregor, et il est impossible de ne pas féliciter Tom Holland, jeune comédien qui parvient à vous arracher le cœur et les tripes en un simple regard. Et, bien que l’intrigue soit centré sur le périple de la famille Bennett, le réalisateur n’oublie jamais la mémoire de ces corps qui attendent d’être retrouvés. Une impartialité qui lui permet d'abattre les cloisons de son récit et d’atteindre une forme d'universalité plus que bienvenue. (4/5)
En Bref
- Pourquoi c'est bien : parce que le film est techniquement irréprochable, que la reconstitution du tsunami restera dans les mémoires, que le trio McGregor/Watts/Holland est superbe, qu'on a la larme à l’œil durant tout le film, que J.A. Bayona n'oublie pas de rappeler la mémoire des autres disparus, et que la musique est magnifiquement conduite par Fernando Velazquez.
- Pourquoi c'est pas bien : parce que l'ultime scène souffre de lourdeur mélodramatique.
Tt à fait le genre de film qui me fait fuir :-)
RépondreSupprimerEt puis Watts, je peux pas :(
Venant de ta part, ce point de vue ne me surprend pas. Par contre, ne pas aimer Watts, c'est un crime de lèse-majesté ! ;)
SupprimerJe vais le voir cet après-midi, donc wait and see...
RépondreSupprimerEt bien je wait ton avis :)
SupprimerViolent. Un véritable coup de massue émotionel et qui fait sérieusement mal au ventre. Que ce soit par son fond noir avec les bruits juste après l'écrito ou durant le carnage. Les larmes coulent sans vergogne, car on se dit que cela pourrait arriver à tout le monde. L'interprétation est excellente et contemple l'horreur avec effroi.
SupprimerClairement, ce film donne une claque. J'ai eu la larme à l'oeil pendant tout le film. Content qu'il t'ai plu :)
SupprimerVu que je suis dans un cycle horreur, épouvante, fantastique, il sera abordé assez vite. L'horreur réelle est peut être la pire.
SupprimerJe suis d'accord.
SupprimerTechniquement impressionnant, beau casting effectivement mais trop pathos, les ficelles trop grosses alors qu'un tel sujet se suffisait à lui-même... 2/4
RépondreSupprimerLe pathos ne m'a pas foncièrement dérangé (question de point de vue) mais par contre, cela ne fait plus son effet à la fin.
SupprimerIl me tentait bien, mais étant donné qu'un documentaire que j'avais vu a base d'image des rescapés m'avait tétanisé, terrifié même, car ce qu'ils ont vécu c'est inimaginable, je n'ai pas envie de revoir sa, puis j'ai peur qu'il y est "trop" de pathos, cependant c'est une bonne chose un film sur ce sujet
RépondreSupprimerJe te dirais que c'est mieux de le voir au ciné, ne serait-ce que pour la scène du tsunami. Mais c'est sûr que si tu n'éprouves pas l'envie de le voir en ce moment, vaut mieux ne pas te forcer. Tu risquerais de ne pas aimer/apprécier le film.
SupprimerHuhum... A voir donc. Je m'y intéresserai surtout pour Naomi Watts et pour savoir si Bayona confirme le talent vu sur L'orphelinat (ce qui semble être le cas selon la chronique). Il serait intéressant de comparer ce film avec l'ouverture d'Au delà de Clint...
RépondreSupprimerAu delà, c'est du pipi de chat à coté de celle de The Impossible. En plus, pas d'eau numérique, tout à été fait en bassin ou avec des maquettes (seul les arbres et quelques éléments du décors ont été modélisé numériquement).
SupprimerAprès, le film est très porté sur le pathos donc tu peux ne pas l'apprécier.
Je vois que je ne suis pas le seul à avoir été impressionné par le réalisme du tsunami. Le point de vue de la caméra qui est au coeur de la vague m'a mis très mal à l'aise. Je me suis vraiment senti mal et j'avais juste hâte qu'on revoit la surface!
RépondreSupprimerL'interprétation de Watts est magistrale, j'ai encore des frissons en repensant à la scène où elle hurle de douleur alors qu'elle est traînée sur le sol.
Le patho était inévitable, mais l'émotion est toujours bien amenée et ça fonctionne parfaitement.
Au final ce film est bien plus horrible à voir que l'Orphelinat !
Pareil, lors de ses scènes dans le tourbillon, j'avais envie que l'on revienne à la surface.
SupprimerC'est vrai que le patho était inévitable. Un point de vue très froid sur les évènements aurait nuit au film. Après, c'est essentiellement la fin (retrouvailles et la scène d'embarquement) que je trouve trop larmoyante.