Film : Tous Les Espoirs Sont Permis

Tous Les Espoirs Sont Permis (2012)

Réalisateur : David Frankel
Genre : Comédie, Romance

Synopsis :

La soixantaine bien tassée, Kay réalise que le fossé se creuse entre elle et son mari, Arnold. Elle décide alors de l'emmener voir un conseiller conjugal afin de retrouver son mariage d'antan.

Mis à part Crazy, Stupid, Love, il n'y a guère plus de nouveauté du coté de la comédie romantique. Tous Les Espoirs Sont Permis nous fait donc penser à tous ces films pour troisième age que mama Meyers aligne depuis le début des années 2000 et dont la dernière production (Pas Si Simple) était portée par Meryl Streep. Cette même Meryl Streep que l'on retrouve aujourd'hui à jouer une housewive un peu desperate devant son mari renfrogné interprété par Tommy Lee Jones. Un duo attendu, un scénario pour le moins classique, une réalisation plate et une bande-son qui n’hésite pas à inonder l’environnement sonore du spectateur. Pourtant, bien que cette énième romance ne présente rien d'artistiquement intéressant, la magie de cette rencontre opère. D'abord parce que le délicieux duo de sexagénaire, associé à la très bonne performance d'un Steve Carell jamais ridicule en conseiller conjugal, fonctionne parfaitement. On croit donc très facilement à la traversé du désert de ce vieux couple dont les témoignages de leur amour se sont raréfiés au fil des années. Ensuite, le long-métrage se révèle drôle, sensible et touchant. Des exercices coquins dont aimerais bien connaitre les coulisses de leurs tournages et une situation maritale crédible offrent sourires et larmes au spectateur. Alors certes, Tous Les Espoirs Sont Permis répond à un cahier des charges qui ne possède aucun grain de folie. Mais on aimerais bien voir des comédies aussi douces et aussi bien interprétées plus souvent. (3/5)

En Bref

• Pourquoi c'est bien : parce qu'il est difficile de ne pas apprécier le couple formé par Tommy Lee Jones et Meryl Streep, que Steve Carrell est crédible en conseiller conjugal, que les choix musicaux et la bande-son de Theodore Shapiro se laissent très bien écouter, et que l'ensemble livre de belles émotions.

• Pourquoi c'est pas bien : parce que le scénario est classique, que les traits d'humour ne sont pas spécialement tordants, que la réalisation de David Frankel est transparente, et qu'il a cette fâcheuse tendance à mettre la musique trop en avant (problème de mixage ou de spatialisation du son dans la salle de ciné ?)