2 avril 2013

Film : Les Diamants Sont Éternels

Les Diamants Sont Éternels (1971)

Réalisateur : Guy Hamilton
Genre : Espionnage, Action

Synopsis :

James Bond part sur la trace d'un lot de diamants qui provoque le décès de tous ceux qui l'approche.


Après avoir laissé sa chance à George Lazenby, les producteurs de la saga James Bond Albert Broccoli et Harry Saltzman rapatrient l’acteur Sean Connery moyennant un gros chèque, l’occasion pour eux de reformer le trio gagnant de Goldfinger avec le réalisateur Guy Hamilton et la chanteuse Shirley Bassey. De cette nouvelle collaboration naît Les Diamants Sont Éternels, sans aucun doute le James Bond le plus misogyne et sexiste de la saga. Peuplé de créatures aux tenues affriolantes et aux sobriquets provocateurs (mention spéciale au personnage de Plenty O’Toole, traduit en français par Abondance Delaqueue), cette nouvelle mission se charge donc en humour mais aussi en érotisme comme pour désamorcer la tragédie qui nimbait le précèdent volet. Un ton très léger qui semble en revanche convenir parfaitement au teint d’un Sean Connery qui reprend goût à jouer les espions, mettant à profit son athlétisme et son charisme dans cette mission peu avare en scènes spectaculaires (une belle poursuite en Buggy Lunaire et à Las Vegas, un affrontement sauvage dans un ascenseur). Film d’espionnage libertin totalement dans l’air du temps (les références à la fin de vie d’Howard Hughues et à la théorie du faux alunissage, le couple de tueurs gay interprété par Putter Smith et Bruce Glover) cet opus reste malgré tout très lent, disposant d’une intrigue sans réel intérêt, parfois confuse et soutenue par une James Bond girl campée par une Jill St. John de moins en moins intéressante au fil des minutes. (2.5/5)

En Bref
  • Les + : Une poignée de séquences cultes, un Sean Connery qui a retrouvé le plaisir de jouer James Bond, de beaux décors, un héros encore plus caustique et misogyne que par le passé et un Charles Gray plutôt convaincant en Blofeld.
  • Les - : Une Jill St. John dont le personnage perd progressivement en intérêt, un rythme beaucoup trop plan-plan et une histoire assez peu passionnante nourri par des sous-intrigues qui rendent l'ensemble parfois un peu confus.

15 commentaires:

  1. Pas le meilleur 007 avec Connery mais je l'aime bien. je lui aurais mit 3/5.

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  2. C'est un des Bond qui m'avait le plus emballé quand je l'ai vu tout gamin (peut-être à cause de la profusion de donzelles) mais c'est vrai que, pour l'avoir revu depuis, il se traîne un peu. Il y a quand même ce binome de tueurs peu ordinaires qui vaut le jus. Quant au sexisme, on est en plein dans l'esprit Fleming qui disait que ses romans ciblaient quelque part "entre le haut de la cuisse et le plexus solaire".

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    1. Petit, tu étais donc déjà attiré par les belles choses en petites tenues légères ;) Mais c'est ce qui sauve ce James Bond, ces petites pointes d'humour, cette légèreté et ce sexisme presque rafraichissant. Comme toi, j'aime aussi ce binôme de tueurs qui sort vraiment des habituels hommes de main des méchant de la saga James Bond. C'est pour cela que j'ai quand même pris un certains plaisir devant ce James Bond

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  3. Pas un des meilleurs, voire autoparodique mais tellement meilleur qu'un film de Brosnan ou Moore. De plus, j'aime beaucoup la poursuite dans Las Vegas.

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    1. Perso, il y a quelques épisodes avec Brosnan ou Moore que j'apprécie d'avantage que celui ci.

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    2. Pas moi! Franchement même les meilleurs Brosnan ou Moore n'atteignent pas ce film.

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  4. Ridicule tout simplement, un film qui amorce clairement le changement que l'on verra avec Roger Moore plus tard

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    1. Ridicule est un terme un peu fort quand même, mais effectivement, on sent ce changement de style qui va composer la signature de l'ère Roger Moore.

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    2. Enfin quand je repense au 4 premiers, intérieurement je pleure :p ici j'avais l'impression de me trouver devant austin powers

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    3. C'est un peu ça, en moins poussé. Après, j'aime bien cette liberté prise avec le sérieux des précédents Bond, c'est juste dommage que le scénario soit aussi merdique.

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    4. Ouai mais c'est trop :) Après moi cela ne m'a pas du tout séduit aussi et les Roger Moore que j'ai vu non plus

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  5. Ahh, ce combat dans l'ascenseur, un must de la saga. Pour le reste, c'est vrai que le personnage de Bond est incroyablement sexiste, ce qui est toujours jubilatoire à voir (et puis il est comme ça dans les romans de toute façon). Pour sa "dernière" apparition, je préfère quand même Connery dans Jamais plus jamais, jubilatoire en diable (vive Barbara Carrera, sans doute la méchante la plus géniale de la saga).

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    1. Oui, apparemment, le vision de Flemming dans ses romans est proche de ce Diamants Sont Éternels. Comme toi, je trouve cette vision de ce gentlemen anglais jubilatoire. C'est quelque chose de le voir étrangler une femme avec son haut de bikini pour lui extorquer des informations sur Blofeld.

      Pour Jamais Plus Jamais, je suis tombé dessus par hasard sur France 3, j'ai un peu regardé mais je n'ai pas accroché. Il faudrait tout de même que je retente l'expérience.

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